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Deux collaborateurs discutent dans un bureau, illustrant la réflexion collective autour des enjeux de durabilité et de double matérialité.

Double matérialité : un outil pour révéler ce qui compte vraiment dans votre entreprise

La « double matérialité », c’est un mot que l’on entend de plus en plus depuis l’entrée en vigueur de la CSRD, la nouvelle directive européenne sur le reporting de durabilité. Mais derrière ce terme un peu technique se cache un outil à la fois simple et puissant : un moyen concret pour comprendre ce qui est vraiment important pour votre entreprise… et pour son environnement.

Et surtout : la double matérialité ne sert pas qu’aux grandes entreprises, ni qu’à répondre à une obligation réglementaire. Elle permet de faire ressortir les sujets stratégiques invisibles, de traiter les dysfonctionnements organisationnels et de créer un cap partagé entre la direction, les équipes et les parties prenantes.

Qu’est-ce que la double matérialité ?

Le principe est simple : il s’agit de regarder votre activité sous deux angles complémentaires.

1. Ce qui a un impact sur l’entreprise

Quels sont les éléments extérieurs (réglementation, climat, attentes sociales, tension sur les ressources…) qui peuvent affecter votre performance, votre organisation ou vos finances ? C’est ce qu’on appelle la matérialité financière.

2. Ce sur quoi l’entreprise a un impact

Quels sont les effets de votre activité sur l’environnement, la société, vos collaborateurs, vos clients, vos partenaires ? C’est la matérialité d’impact.

iSchéma illustrant la double matérialité : interactions entre les activités de l’entreprise et les enjeux externes, montrant l’impact sur l’environnement et les performances financières.

L’analyse de double matérialité croise ces deux regards pour prioriser les enjeux les plus significatifs. Ce sont ceux qui affectent votre entreprise et sur lesquels elle agit ou pourrait agir fortement.

Pourquoi l’utiliser même si vous n’êtes pas encore soumis à la CSRD ?

Beaucoup de PME s’en saisissent dès aujourd’hui, parce qu’elle est utile, pas seulement parce qu’elle est imposée.

Mieux comprendre les blocages internes

Dans une entreprise industrielle accompagnée, une hausse des heures supplémentaires, un absentéisme croissant et des retards opérationnels étaient perçus comme les signes d’un essoufflement global.

L’analyse de double matérialité a révélé une cause plus profonde : des processus non harmonisés entre sociétés, des documents techniques hétérogènes, une circulation d’information défaillante et un suivi insuffisant par le siège.

Ces dysfonctionnements entraînaient des pertes de temps, l’impossibilité de vendre des missions additionnelles et un pilotage imprécis.

La démarche a permis d’unifier les outils, de structurer les livrables et d’améliorer la coordination, avec à la clé un gain d’efficacité et une meilleure valorisation du travail des équipes.

Prioriser et structurer vos actions

Plutôt que de multiplier les projets RSE déconnectés des réalités internes, la double matérialité aide à cibler les bons sujets : ceux qui pèsent à la fois sur les performances économiques et sur la motivation, la réputation ou l’impact local.

Par exemple, dans un centre de formation, c’est la répartition inégale des charges administratives entre les équipes qui a été identifiée comme un frein à la qualité pédagogique et au bien-être au travail. L’entreprise a alors redéfini les rôles, automatisé certains flux et allégé les charges là où elles étaient les plus mal vécues. Résultat : meilleure qualité de service, et baisse du turnover.

Fédérer autour d’un diagnostic partagé

La démarche repose sur une écoute active des collaborateurs, des partenaires, des clients… Elle offre une grille de lecture claire, qui donne du sens aux arbitrages et oriente les investissements sur ce qui compte vraiment.

Dans le secteur du transport, ce sont les coûts logistiques qui ont été croisés avec les enjeux climatiques. L’entreprise a mis en place des actions à double effet : réduction des émissions carbone et maîtrise des dépenses opérationnelles.

Comment Exagone accompagne cette démarche

Exagone a conçu une méthode claire, normée, participative pour mener cette analyse de double matérialité dans des délais maîtrisés, en s’adaptant à chaque structure.

Notre démarche repose sur :

  • Une écoute structurée des parties prenantes internes et externes,
  • Des référentiels sectoriels et réglementaires pour identifier les enjeux pertinents,
  • Des outils d’analyse croisée pour prioriser avec méthode,
  • Une matrice claire et actionnable à présenter à la direction,
  • Un accompagnement dans la traduction des résultats en plan d’action concret, intégré à vos projets et à votre stratégie.

Que vous soyez déjà engagé dans la mise en conformité CSRD ou simplement désireux de mieux piloter votre performance durable, nous adaptons nos outils à votre contexte.

Conclusion : un levier stratégique, simple et accessible

La double matérialité est bien plus qu’un exercice de conformité. C’est une opportunité de transformation. Elle permet de faire remonter ce que vivent vraiment vos équipes, de croiser les enjeux économiques et humains, et de construire une stratégie durable, lisible, fédératrice.

Chez Exagone, nous croyons qu’il est possible de mettre en œuvre cette approche sans complexité inutile, en l’intégrant à vos réflexes de pilotage et en donnant à chacun une place dans le diagnostic.

Vous souhaitez découvrir notre méthodologie ou échanger sur vos enjeux ? Contactez-nous : nous serons ravis de vous accompagner.